Le colloque de l’automne
c’est l’automne qui m’appelle encore
pour lui traverser les bois du temps en cuivre
pour lui flâner parmi les feuilles les sentiers qui se déchirent
après que je lui bois le moût de sang de toute cave
et lui lis dans ses yeux humides encore une mélodrame
ne comprenant pas ce qui l’effraie de plus
lorsque c’est moi qui devrait éprouver les affres