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– Est-ce que l’anthologie bilingue, français-roumain, « Du Congo au Danube », a pu apporter sa graine au mouvement de la Fleuvitude, lorsqu’il se trouvait en germe ? Est-ce que cet ouvrage se retrouve parmi les sources qui vous ont inspiré la « pierre philosoph
ale » de l’intitulé « Fleuvitude » ?
– A priori non, dans une considération stricto sensus ; mais, a posteriori, la réponse peut être nuancée, du seul fait que cette anthologie de 2011 consacrant, dans un voyage de l’esprit, l’union ou la jonction d’auteurs originaires des deux fleuves éponymes, le premier étant d’Afrique et l’autre d’Europe, tout comme toutes les autres dynamiques et évocations littéraires ayant trait aux fleuves, notamment au fleuve Congo, ont existé avant l’élaboration du concept même de la Fleuvitude, qui n’a vu le jour officiellement que dans la publication, je le rappelle, de notre ouvrage Par les temps qui courent… en 2015.