« Alain Juppé pour la France »
reçoit pas à pas l’adhésion des gens d’Arts
Paris, le dimanche 23 octobre 2016, vers 11h
Matinée ensoleillée, belle, souriante, digne de mon anniversaire…
Souhaitant apporter ma modeste pierre au fondement de la France du présent et de l’avenir, une France émancipée, prospère, confiante, noble, vivante, accueillante, je ne reste pas chez moi pour répondre à la pluie des messages tombés des quatre coins du monde dans mes messageries…
Au contraire, je me présente au RDV avec l’artiste peintre Francis Mbella, les deux en compagnons d’Alain Juppé et de la promotion de son programme, pour les primaires de la droite, du 20 et 27 novembre. Et nous voilà au travail, côté un petit richissime marché du 19e arrondissement, mais abondante de bons produits…
J’ai tenté de m’approcher d’eux pour en parler, changer des tracts, faire des photos ensemble, lier d’amitié comme des anciens camarades qui ont le même objectif social, politique, économique : améliorer notre vie quotidienne… Hélas ! Je me suis trouvée face aux cadenas d’une vieille grille fermée, oxydée, bloquée, figée… À une exception : un monsieur d’origine africaine, qui m’a offert un tract contre mon tract. Mais ses confrères blancs, oh, là ! Ces messieurs, n’ayant aucune camarade avec eux, me lançaient de leur hauteur des regardes lancinants…
Quelles manières pour refuser une main tendue au dialogue…
C’est ainsi que j’ai pris en possession la terre ferme juste vis-à-vis d’eux… Et j’ai eu le bonheur de croiser de gens très pressés d’aller faire leur courses, mais attentifs et attentionnés à notre message pour Alain Juppé !
Une dame de ma génération vient vers moi pour me demander des tracts. Elle m’explique, complice :
« – Je les donne aux amis »…
Sébastien, un très aimable monsieur de gauche, s’approche et me dit d’un large et sincère blond sourire :
« – Juppé, Madame, va apaiser tout le monde ! »
Face à ma déroute, car je ne comprenais pas exactement la signification du verbe « apaiser » dans ce contexte, mon ami ad-hoc a ajouté :
« – C’est-à-dire, il est comme un père de famille. Il réussira s’imposer aux autres, comme un père devant ses enfants ! Je suis de Gauche et je vote à Gauche, mais c’est lui qui va gagner. Il est bon, c’est le meilleur »…
Plus tard, il est revenu pour m’offrir une orange… Je ne l’ai pas mangé… Je la garde encore, en talisman…
A bon entendeur, salut, chers amis Lecteurs de l’Odéon !
Je vous tiendrai au courant !