Un homme s’affale sur les dalles,
Tête de côté,
Main tremblante.
La foule hâtive dévale vers la gare,
Ne le voit guère, si digne soit-elle,
Entrevoyant seul le ciel
Et non le beau regard.
Comme une prière muette,
Le bleu de ses yeux ne quête rien.
Il gracie. Tout simplement.
Sans cesse.
Poème tiré du recueil bilingue « Printre priviri de nuferi/ A travers des regards de nénuphars », 2015
Poème choisi et traduit du roumain par Marilena Lica-Masala
Pitesti, le 27 mars 2015
N.B. La traductrice remercie les amis Francis Berthelot d’Azay et Denis Emorin (auteur de la postface de ce nouveau recueil bilingue de Sonia Elvireanu, cité ci-dessus) de leur aimable relecture.